Couverture illustrée par Aliénor Ouvrard.
Loin des métropoles, tous prisonniers de la bagnole ?
Le mouvement des gilets jaunes a démarré sur une crainte : celle de ne plus être capable d’assurer les déplacements du quotidien. Trois ans et demi plus tard, c’est comme si rien n’avait été fait pour éviter une nouvelle crise. Dans le Maine-et-Loire, si des alternatives à la mobilité émergent, la voiture reste un horizon indépassable pour la plupart des habitants.
Votre vieille voiture bientôt bannie d’Angers ?
D’ici fin 2024, votre vieille voiture n’aura sans doute plus le droit de circuler à Angers. Si l’État souhaite améliorer la qualité de l’air et encourager les automobilistes à s’équiper d’une voiture électrique, il risque d’exclure les plus modestes. Mais au final, est-ce vraiment « écolo » ?
Gros malaise à la Catho
Mais que se trame-t-il derrière les murs de la Catho, comme on appelle l’Université catholique de l’Ouest ? La mystérieuse communauté de l’Emmanuel, un courant catholique rigoriste, parfois présenté comme intégriste, aurait pris les rênes de cette institution au détriment des étudiants et du personnel.
Victoire pour les ex-Adiate
Souvenez-vous, dans le premier numéro de La Topette, on avait publié une longue enquête sur les chauffeurs d’Adiate, cette entreprise assurant le transport scolaire des enfants en situation de handicap. Pour beaucoup, l’expérience avait tourné au cauchemar. Après deux ans de lutte, ces anciens salariés ont gagné une première victoire aux prud’hommes.
Brissac, son château, son vignoble, ses antennes
Les antennes relais de téléphonie mobile n’ont de cesse de se multiplier dans le paysage hexagonal. Face à des opérateurs tout-puissants, les élus se sentent démunis et l’avis des citoyens est mis sur la touche. Comme à Brissac, où un énième projet d’antenne déchaîne les passions.
Sur les routes du nord Saumurois
La rédaction de La Topette a sillonné à vélo les routes du nord Saumurois, autour de Longué et Vernantes, à la rencontre de ses habitants. Un territoire qui a placé Marine Le Pen en tête à la présidentielle, rural et souvent oublié, mais qui mérite le détour.
Que reste-t-il de Valeo ?
Elle a fait partie des fleurons de l’industrie angevine des années 70 à 2000, embauchant jusqu’à 1 000 salariés sur le site de La Roseraie. L’usine Valeo Systèmes électriques a définitivement fermé ses portes il y a huit ans. Une fin marquée par l’amiante et les délocalisations. Retour sur quarante ans d’alternateurs et de démarreurs avec trois de ses anciens salariés.
Mâche : les Nantais à l’assaut des terres du Maine-et-Loire
Depuis quelques années, la mâche envahit la vallée de l’Authion. Des maraîchers nantais récupèrent des centaines d’hectares pour y faire de la culture intensive. Les Pays de la Loire produisent 90% de la mâche consommée en France. Par des méthodes bien rodées, de puissants groupes poursuivent leur extension en Anjou, toujours à la recherche de nouvelles terres.
Le pouvoir aux citoyens, dans la santé aussi
Il est des accidents qui bouleversent à jamais la vie. En 2000, Jacqueline Houdayer attrape un staphylocoque doré lors d’un séjour en clinique et est amputée d’une jambe. De cet événement tragique, l’Angevine décide de créer l’association Cadus, spécialisée dans les accidents médicaux et médicamenteux. En une vingtaine d’années, elle a traité près de 3 000 dossiers de victimes, dont un millier pour le Mediator. Elle plaide pour une réelle démocratie sanitaire, où les citoyens sont des acteurs à part entière.
La démocratie low cost
Cela fait partie du folklore électoral. Avant chaque scrutin, les électeurs reçoivent les professions de foi des différents candidats. Mais lors de la présidentielle, notre journaliste n’a pas reçu les programmes de tous les prétendants. On a donc cherché à savoir ce qui clochait. Sous-traitance, autoritarisme et conditions de travail indignes : la démocratie version low cost.
Quand la Région investit dans la start-up de son vice-président
Deux satellites de la Région ont réalisé un investissement massif dans la start-up du… vice-président de la Région. Celui-là même qui déclarait il y a peu vouloir « lutter contre l’assistanat ».
Le gars du coin
Lors de fêtes de village dans le Segréen, on peut le croiser, la soixantaine, sourire aux lèvres et lunettes aux verres fumés. Il serre les paluches de tant de monde qu’on pourrait croire qu’il s’agit d’un petit élu local, mais il n’en est rien. Gérard est simplement un gars du coin, représentatif d’une génération encore attachée à son territoire.